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gée de reparoître dans le salon… Obligée ! reprit-elle avec une profonde amertume… Oui, poursuivit-elle, en versant un torrent de pleurs, oui, je ne suis qu’une vile esclave, jouet éternel d’une odieuse représentation…… Je dois cacher les sentimens les plus naturels, les plus légitimes…… je dois assister à des fêtes, je dois sourire quand je me meurs… Ce rang envié n’est qu’un rôle fatigant ou barbare qui nous impose, jusqu’au tombeau, les plus douloureux sacrifices et la loi honteuse d’une constante dissimula-