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et se retournant, elle vit que ce qui lui inspiroit tant d’effroi n’étoit autre chose qu’un pan de sa robe accroché à l’un des ornemens du piédestal de la statue du grand Condé, placée au milieu de la cour…… Un sentiment superstitieux rendit mademoiselle de Clermont immobile : elle leva les yeux avec un saisissement inexprimable vers la statue, dont la tête, imposante et fière, étoit parfaitement éclairée par les rayons de la lune. La princesse, intimidée et tremblante, fut tentée de se prosterner devant cette