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choisie de préférence à toute autre ; elle lui venoit des soins qu’il avoit rendus à mademoiselle de Clermont. Mais l’inquiétude affreuse de cette dernière fut extrême ; elle trouva une grande consolation à la montrer sans contrainte. C’étoit en veillant près d’elle que M. de Melun avoit pris cette maladie, ainsi elle pouvoit avouer le vif intérêt qu’elle y prenoit, et il est si doux d’avoir un prétexte qui puisse autoriser à laisser voir publiquement une sensibilité qu’on a toujours été forcé de dissimuler !