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passions, et qu’elle devient capable des efforts les plus courageux pour s’y soustraire. Mademoiselle de Clermont n’éprouvoit point ces combats et ces agitations cruelles dont la préservoient son innocence et la pureté de son ame ; d’ailleurs, tous les sacrifices étant de son côté, la délicatesse et la générosité, loin de combattre sa passion, ne pouvoient que la lui rendre plus chere ; mais M. de Melun, accablé d’un remords pressant, que le redoublement d’amitié de monsieur le Duc rendoit insupporta-