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garder désormais un silence éternel… Ce sentiment, devenu tout pour moi, me rendra tout possible ; je m’éloignerai, mais pour votre repos, pour votre réputation, pour votre gloire. Je souffrirai, mais pour vous !… Ah ! remplissez vos nobles destins, et ne me plaignez point !… Depuis six mois, ai-je une autre existence que la vôtre ? ne m’est-il pas aussi nécessaire de vous voir l’objet de l’admiration universelle, que de m’estimer moi-même !… Soyez paisible, soyez heureuse, et mon