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précède mes Souvenirs, n’étoit qu’une petite critique de ceux de madame Necker. Mes ressentimens particuliers ne me rendront jamais injuste, même dans mes premiers mouvemens ; cette critique étoit parfaitement fondée ; je ne l’ai point supprimée dans cette édition, et l’on conviendra qu’il m’eût été bien facile de la rendre plus piquante. Je ne veux point me faire un mérite de cette modération, le seul bon goût auroit suffi pour la prescrire ; le respect dû aux vertus et au mérite si distingué de madame Necker, ne permet de la critiquer qu’avec ménagement, ou avec le ton de l’estime.

Je donnerai successivement, dans le Mercure, la suite de ces Souvenirs, et je ne rassemblerai ces morceaux épars pour en former un second volume, que dans deux ou trois ans.