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enfin on eût trouvé aussi peu de bonté que de grâce et de goût dans cette multitude de petites anecdotes insipides et malignes, et la plupart fausses, dont ce recueil est rempli. Rien dans cet ouvrage n’a dû me blesser personnellement ; je n’y suis cités que d’une manière agréable et flatteuse ; mais l’auteur y parle avec une extrême injustice et très-injurieusement d’une personne que je chéris, et l’anecdote insignifiante qu’elle rapporte à ce sujet est un mensonge. Ainsi j’avoue que, sensiblement offensée, je fus en même temps encouragée à publier une partie de mes journaux sous le nom supposé de Félicie L*** ; avec une manière d’écrire simple et naturelle, on pouvoit se flatter d’offrir au public, en ce genre, un ouvrage moins ennuyeux que celui de madame Necker. J’avoue encore que l’Avertissement qui

    qui fut l’un des plus sincères amis de madame Necker.