Page:Genlis - De l influence des femmes sur la litterature t2.djvu/265

Cette page n’a pas encore été corrigée

tou jours du ciel, de la vertu, de Teternite ; tous les confidens « t les sages dii roman admirant avec enthousiasme ces deux personnages ; les passions divinis ^es, alors m^me qu’elles font commeltre des crimes, et enfin le suicide attribu^ au h^ros et comme une grande action ! VoilJi ce qui compose Claire’ iTAlbe, premier modele du genre qui a produit tant d’autres romans, dans lesquels on a servilement copi^ toutes ces extravagances. Que dire de ceux qui, n’^tant point egares par leur propre imagination, c’est-^-dire, nlnventant rien, ont eu le double mauvais gout d*admirer de telles choses et de les imi-^ ter (i) ? C’estici oiiTon doit reconnoitre ^) Les Alleumnds ne peuvent pas s’attribuer rhonneur d’avoir cre^ ce genre ; lis n^ont invent^ qae le galimatias m^lancolique, * suivi du suicide ; mais lis ont repr^sent^ les femmes nobles et modestes, leurs heroines n^ont rien de commun avec Claire d Alhe et ses imitafrices.