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ses romans. M. Gaillard[1] fit paroître les seuls ouvrages remarquables de ce temps, après ceux de M. de Buffon, l’Histoire de Francois 1er et la Rivalité de la France et de l’Angleterre, deux excellens ouvrages qui feront toujours honneur à ce siècle et à la littérature françoise. L’auteur se fit une grande

    tails, et par le style remarquable par la grâce, la légèreté et une touche spirituelle. Le meilleur des ouvrages de madame Riccoboni, est Juliette Catesby, c’est la perfection du genre et le chef-d’œuvre de son auteur. Il parut, en 1783, deux nouveaux volumes de madame Riccoboni ; c’est un recueil de pièces et d’histoires. Cette dame est morte en 1792. Ses œuvres ont été réunies et publiées, elles forment 14 volumes in-18.

    (Note de l’éditeur.)

  1. M. Gaillard fut nommé de l’académie françoise en 1771. Son discours de réception fut une espèce de prestation de serment dont on se moqua un peu ; il annonça, avec une espèce d’apparat, le sujet qu’il alloit traiter et on trouva qu’il eût mieux valu entrer en matière sans préface ; cependant ce discours eut beaucoup de succès à l’académie et dans le monde. Gaillard fut un écrivain très-fécond, il a donné un grand nombre d’ouvrages : l’Histoire de Charlemagne et l’Histoire de la rivalité de la France et de l’Angleterre sont les plus estimés. Né en 1726, mort en 1806.
    (Note de l’éditeur.)