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blics, manufactures, et même cabinets particuliers de curiosités, d’histoire naturelle et de tableaux. Nous fîmes aussi un cours de physique chez M. Sigault de la Fond, et tout de suite après un cours de chimie appliquée aux arts, chez M. Mittouart[1] ; nous fîmes celui-là en société particulière, composée de vingt-cinq personnes de notre connoissance, parmi lesquelles se trouvoient mesdames d’Harville[2], de Jumilhac, de Chastenet, de Melette, d’Arcamballe, de Meulan, et MM. le chevalier de Cossé, le vicomte de Gand, le chevalier de Chastellux, M. Guibert[3], le

  1. Mittouart étoit démonstrateur de chimie et premier apothicaire de Louis XVI. Il a fait, avec Macquer, des expériences de chimie à la fois utiles et curieuses. Mittouart est mort en 1786.
    (Note de l’éditeur.)
  2. Madame la comtesse d’Harville m’a lu une charmante comédie de sa composition ; nous étions tête à tête. Je lui ai proposé d’en faire une lecture à sept ou huit personnes de notre connoissance : « Non, m’a-t-elle répondu, c’est une indiscrétion d’amour-propre qui n’est excusable qu’avec ses amis intimes. » Madame d’Harville ne veut pas faire parler d’elle ; que cela est sage !
    (Souvenirs de Félicie.)
  3. On connoît de lui un Traité de la force publique,