Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/268

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Maître Philipon, après un coup d’œil :


« Je ne pardonne pas à François Jarry. C’est un méchant homme qui a été mon bourreau, qui m’a martyrisée et séquestrée. »


Le bourreau essaya de ricaner, mais son ricanement s’arrêta devant le froid et implacable visage d’Hermine, cependant que le notaire lui portait le coup final :


« Je lègue tout ce qui me revient de mes biens à la commune où je suis née, pour qu’elle construise une école pour les enfants, un asile pour les pauvres, qu’elle serve une rente viagère de trois cents francs à la vieille Olympe, du village de La Roche, une autre rente viagère de trois cents francs à Agathe, qui m’a donné les derniers soins, et qu’elle place mille francs, dont le capital et les intérêts seront remis à la petite Zélie, au jour de sa majorité.