Page:Geffroy – Hermine Gilquin, 1907.djvu/233

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

voie plus fiche les pieds à la maison !…

D’un coup de poing, il l’envoya rouler dans le foin, auprès du père Caillère. Elle poussa un cri, auquel répondit dans la cour un hurlement de Pyrame.

Le père Caillère s’était relevé, ne comprenant rien à ce qui lui arrivait, et se frottant les yeux, sous les bourrades et les quolibets, il était redescendu avec les autres.

Naturellement, l’affaire fit son chemin dans les conversations hypocrites de la ferme.

— O l’est-y possible ? — disait-on. — Jarry est un peu brusque, c’est vrai… mais o l’est un rude travailleur !…

— Et puis, Hermine a été bé contente de l’trouver, quand personne ne voulait d’elle !…

Le père Caillère, montré au doigt après une telle algarade, honteux des sarcasmes décochés sans cesse, des blagues qui l’as-