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haut de leur tour, et vinrent s’abattre et tourner en se rengorgeant autour d’Hermine.

Pyrame sortit de sa niche où il cacha l’os qu’il rongeait, et vint auprès de sa maîtresse, levant vers elle ses yeux d’or, demandant la caresse de sa main frêle. Hermine se pencha vers le bon chien et l’embrassa.

— Tu viendras avec moi demain, — lui dit-elle à l’oreille, — c’est toi seul que je puis emmener où je vais… Je voudrais bien vous emmener tous ! — dit-elle aux autres animaux.

Elle se mit à genoux sur le sol, et les oiseaux vinrent vers elle, l’assaillirent, volèrent sur ses genoux, sur ses épaules. Elle les prenait de ses mains délicates, les reposait à terre après un baiser sur leurs plumes.

— Adieu tous !… Demain, je n’aurai pas le temps !…