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« Il ait deia trop tard pour rendre conte de mon arivée issy. Tout cela seit fait fort heureusement grasse adieu. »

« … Nous leur avons fait faire des ofre et tout plain d’autre propositions elle ni veuile antandre et jusqissy les deux partis témogne de vouloir tenir bon chacun en sa pretantion. »

La première duchesse de Longaeville, la Mère Angélique Arnauld, la marquise de Sévigné, la comtesse de Grignan, Mme  de Montespan, Mme  Racine enfin, pour ne pas multiplier indéfiniment les exemples, traitaient l’orthographe d’une façon aussi cavalière ; toutes auraient été refusées à ce qu’on appelle aujourd’hui l’examen de seize ans, en voici quelques preuves entre cent.

Lettre de la duchesse de Longueville, 11 mars 1627.

« Monsieur feron honorant de tout mon cœur le dessain destablir un monastère a paris en lhonneur du st sacrement Je me suis résolue d’en estre la fondatrice et pour cet affect Je vous prie poursuivre lafaire en mon nom et den informer monsieur le cardinal barbarin et monsieur le cardinal bentiuoglio et Monsieur de betune pour lesquels Je vous envoyé des lestres que vous leurs presenterez de ma part si vous avez besoin d’une procuration de moy faicte sen dresser une minute et Je vous la feray expédier Icy cependent ceste lestre vous en servira et vous asseurera que Je vous sauray très bon gre de la peine et du soing que votre zelle vous faict apporter en un cy sainct œuvre[1]. »

Fragment de lettre de la Mère Angélique, 25 mars 1627.

« Mon R. Père JC. se donant a nous vous sanctifie par sa grâce, nous avons receu vos secondes [lettres] avec beaucoup de joye ne nous etonnant pas des diticultes

  1. Copiée sur l’autographe.