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nous abuse (coll. E. Richtenberger), peinture plus franche et plus résolue, d’une touche plus vive et plus hardie, sinon aussi délicate, que celle de Janet ? Et si l’on laisse à Jean la délicieuse petite Princesse tenant ses patenôtres (coll. Agnew), pourquoi lui retirer en saveur de François Clouet ou de Corneille de Lyon le non moins


portrait présumé de charles de la rochefoucauld,
comte de rendan, par françois clouet

(Collection de M. Doistau)

délicieux petit Dauphin du musée d’Anvers ? N’est-ce pas dans les deux même bouquet de chairs fraîches et de vives couleurs, même finesse et candeur d’expression, même transparence légère de peinture ?

Bien que François Clouet, fils de Jean, et Corneille de Lyon appartiennent à une autre génération, le départ de leurs portraits