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tout ce que je ne puis dire. Adieu, adieu. »

Toute ma personne exprimait trop ce qui se passait dans mon aine, pour que j’eusse besoin de faire aucune réponse. Madame de Genissieux m’arracha des bras de Léon, et il s’éloigna bien décidé à ne pas me revoir avant son départ. Heureuse s’il eût exécuté un projet aussi sensé ! Il m’aurait épargné tous les malheurs qui furent la conséquence fatale de l’oubli de cette sage résolution.

À peine, Léon et madame de Genissieux étaient-ils partis, que madame Duperay arriva. J’attribuai sa visite à sa bienveillance accoutumée ; elle savait que j’étais seule, et je trouvai tout naturel qu’elle me consacrât sa journée. Je la fis un