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Pendant qu’elle lisait, je songeais à la bizarrerie du destin qui me plaçait toujours près d’une personne en correspondance avec Léon, et je ne savais si c’était un bien ou un mal pour moi.

Après avoir lu sa lettre, madame d’Ablancourt me fit encore quelques questions, et sonna un domestique pour me conduire à la chambre qu’elle me donnait. Je me retirai en la saluant, et ne reparus que lorsqu’elle me fit appeler.

Nous partîmes quatre ou cinq jours après mon entrée chez madame d’Ablancourt, et nous arrivâmes le même soir à Paris.

L’idée d’habiter la maison de Léon avec sa mère, me causait une sensation pleine de charme. Tout me