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cette famille pourrait ensuite me protéger et me faire placer ailleurs. J’acceptai donc, et nous nous rendîmes chez madame D***. Cette dame me reçut avec bonté. Elle m’apprit que, devant accompagner son mari à Paris où il allait consulter la médecine, elle serait charmée de me placer auprès de sa fille qu’elle laissait dans sa terre avec sa sœur aînée. « J’ai la plus grande confiance dans madame Duclos, ajouta-t-elle, et tout ce que je vois en vous, me prévient en votre faveur. » Après m’avoir beaucoup questionnée sur ma famille Dupré et sur les talens qui pouvaient me rendre utile à sa fille, elle nous quitta pour rejoindre son mari.

Dès le lendemain, j’entrai chez elle. Je fus enchantée de la douceur