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blié. Je vous accorde la main de ma nièce. Faites son bonheur, elle mérite d’être heureuse. » Léon reçut ma main avec transport, et la serrant dans les siennes, s’écria : « Chère Albertine, je suis à vous pour la vie ! — Cher Léon, je veux obtenir mon pardon de votre mère ; écrivons-lui pour qu’elle vienne assister à l’union de ses enfans. — Oui, oui, dit madame de Genissieux en m’embrassant, il faut écrire à ma sœur. — Oui, mon cher Léon, continuai-je, Albertine méritera par son respect l’amitié qu’elle avait pour Constance. » Léon, se jetant à mes genoux, répondit avec chaleur : « Tous mes vœux sont comblés, Albertine devine tout ce que je désire !