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pas un entier pardon. Vous connaissez mon oncle… votre faute… Ah ! ma sœur, nous oublier pendant six mois entiers ! ne donner de vos nouvelles à personne ! Et où donc étiez-vous ? — Mon frère, je vous répondrai mais, de grâce, satisfaites ma curiosité, parlez-moi de mon oncle. Comment se porte-t-il ? veut-il me revoir ? — Non ; mais il veut vous recevoir : vous serez chez lui, et vous éviterez sa rencontre ; c’est tout ce qu’il exige. — Ô mon frère ! — J’espère que nous l’adoucirons : il est déjà satisfait de votre retour ; le temps et votre soumission feront le reste. — Vous ne me parlez pas de votre femme, ni de madame Duperay ? — Elles vous attendent avec impatience, et vous ont toujours regrettée. — Rose ? — Rose est tou-