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CHAPITRE VIII.


Madame d’Ablancourt partit le lendemain à cinq heures du matin, et je ne la revis pas. Mais, à l’heure de mon réveil, le bon Antoine entra dans ma chambre, m’offrit ses services de la part de madame la baronne, et me remit une lettre. Après avoir reçu mes ordres pour mon départ, je le rappelai : « — Qui vous a chargé de me remettre cette lettre ? — Madame la baronne, et j’ai ordre de lui écrire quand Mademoiselle sera arrivée à Joigny, pour lui donner de ses nouvelles. » Lorsque je