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seule, elle songea au parti qu’elle allait tirer d’une découverte aussi essentielle. André, qui m’avait vue aux eaux, pendant près de deux mois, devait m’avoir bien reconnue, et c’était certainement moi, il n’y avait pas à en douter ; d’un autre côté, elle connaissait trop la sévérité de mœurs de madame d’Ablancourt pour croire qu’elle autorisât la maîtresse de son fils à vivre auprès d’elle. C’était donc sous un nom supposé, sous ce nom mystérieux de Constance, que je m’étais introduite chez elle ? Madame d’Ablancourt était au moment de partir, elle lui écrivit sur-le-champ :

Madame,

Notre ancienne amitié m’engage à vous apprendre ce qui se passe sous