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l’honneur de vous conduire en calèche (en saluant), le cocher de madame de Courcel, aujourd’hui au service de madame de Séligny. » Ces mots furent un coup de foudre pour moi. « Madame de Séligny, ô ciel ! que veut-elle de moi ? — Mais je ne sais que vous répondre. C’est que, voyez-vous, on m’a dit un autre nom ; ainsi, ajouta-t-il en tournant son chapeau, c’est une autre personne que l’on demande. — Vous avez raison ; mais que voulez-vous de mademoiselle Constance ? — Ah ! voyez-vous, cette demoiselle est une amie de mademoiselle Fanny. — De mademoiselle Fanny ? — Oui, vraiment. Mademoiselle Fanny, qui est une bonne fille, est venue prier Madame de s’intéresser à cette pauvre demoiselle, qui perdra tout par le