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qu’il ne m’était pas facile de vous donner des nouvelles de Saint-Marcel ; mais je sais que tout le monde s’y porte bien, et que mademoiselle Albertine n’est pas mariée. Puissiez-vous être satisfait des nouvelles que je vous envoie ! c’est un souhait que je fais bien sincèrement. Mon attachement pour madame votre mère autorise l’empressement que je mets à vous être utile, et à répondre à l’idée avantageuse que vous voulez bien avoir de moi.

Madame votre mère se porte bien.

Dès que ma lettre fut écrite, je me hâtai de la faire partir ; je sentais qu’en tardant un instant, une sorte de honte me l’eût fait déchirer. Son départ me mettait à l’abri de ce que devaient m’inspirer mes scrupules ; car je prévoyais déjà que mes vains