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lui taire qu’il était lui-même l’objet.
Voici ce que je lui écrivis :
Monsieur,
Rien ne pouvait me causer plus de surprise que votre dernière lettre. Vous ne me connaissez pas, Monsieur, et vous voulez disposer de ma main en faveur de votre ami ! Savez-vous si j’en puis disposer moi-même, si je suis libre enfin ? et dois-je vous confier mes secrets pour m’épargner vos propositions ? C’est pourtant le parti que je vais prendre, et je le prends pour vous prouver que je ne puis songer à M. Arthur. Je compte sur votre discrétion, et je ne dis qu’à vous