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mon cher Arthur est heureux s’il a pu vous plaire ! Je vous réponds de lui, c’est un autre moi-même. De grâce accordez-lui votre main, il a de la fortune, de la conduite ; que voulez-vous de plus dans ce pauvre monde où souvent l’on manque de toutes deux ?

Si je réussis auprès de vous, Arthur aura la preuve que je suis son meilleur ami ; si je ne réussis pas, accordez-moi l’espoir qu’au moins je ne vous aurai pas trop déplu.

Agréez mes hommages, etc.

Je fus si troublée à la lecture de cette lettre que je crus Léon décidé à renoncer à moi. Il me fallait sans cesse relire l’adresse et le nom de Constance, pour me convaincre