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un refus si obstiné ; qu’il avait cru m’avoir inspiré quelque intérêt, et qu’il lui était pénible de m’accuser aujourd’hui de caprice. — « Parlez, me disait-il, madame d’Ablancourt veut absolument que vous vous expliquiez. — Je vais vous répondre avec franchise, Monsieur, car je ne veux point vous tromper. Je ne puis accepter votre hommage, quelque flatteur qu’il soit. Je ne veux point me marier et j’attends de votre générosité la fin d’une persécution…. — Eh bien, dit-il, accordez-moi la faveur de lire cette lettre ; elle est d’une personne qui doit vous avoir inspiré de la confiance. Vous me répondrez ensuite. Je reconnus l’écriture, et je frémis ! Qu’allais-je lire ! Je l’ouvris avec inquiétude. Voici ce que je lus :