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de la question, si elle ne l’était pas ! mais elle l’est : voilà la vérité. Je n’ai jamais voulu que le bonheur de mon fils. » Je ne répliquai rien, et je cachai dans mon cœur ce que ces mots renfermaient d’espérance. Je saurai bien la forcer à m’aimer ; oui, elle aimera sans le savoir celle qu’elle condamne pour avoir plu à son fils repentant !

Huit ou dix jours après cette lecture, se sentant encore extrêmement faible, elle me fit demander et me dit : « Ma chère Constance, je voudrais donner de mes nouvelles à mon fils, mais je ne suis pas en état de lui écrire moi-même… — Eh ! madame, qui donc lui écrira ? — Mais vous, ma chère amie, c’est une idée qui m’est venue. Approchez cette table, placez-vous là, et je vais