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CHAPITRE IV.


Mes liaisons avec les filles de madame Desmousseaux étaient bien plus intimes depuis que je devais être leur sœur. Elles venaient me chercher dès que leur mère avait un moment de repos, et nous allions alors nous promener ensemble dans les environs. La promenade est le plaisir de ceux qui n’en peuvent avoir d’autres. Dans les petites villes et à la campagne, c’est sur le grand chemin que la société se réunit ; c’est là seulement qu’on espère trouver quelque variété qui rompe