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drez. — Ma chère madame Blanchard, répliquai-je d’une voix assurée, je ferai tout ce que veut mon oncle ; à Dieu ne plaise que je lui désobéisse ! Je sais tout ce que je lui dois ; soyez bien tranquille. — À la bonne heure ; mais vous ne l’êtes guère, vous, Mademoiselle. Allons, du courage ! vous êtes timide. Songez à la satisfaction de monsieur quand il verra ses neveux et petits-neveux autour de lui. Rassurez-vous, Mademoiselle, vous avez un mois pour vous faire à l’idée du mariage, et je vous promets que vous vous y ferez. Je le sais par expérience. » Elle sortit, et je restai seule jusqu’à l’heure où la société se réunit pour dîner.

Je fus encore obligée de recevoir les félicitations de nos bruyans con-