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trer à mon oncle. Je l’ai lue trop souvent, et elle me fit trop d’impression, pour l’avoir oubliée. La voici :

Paris, ce…

Ma chère Tante,

« Est-ce avec votre indulgence ordinaire que vous recevrez les excuses de Léon ? Ma mère vous explique les raisons qui m’ont privé de faire le voyage de Saint-Marcel pour vous embrasser. Elle a été malade, et assez gravement pour ne plus s’occuper que de mon avenir. Elle ne veut point, dit-elle, s’exposer à mourir sans me voir marié. Voilà donc votre neveu présenté comme un parti assez sortable. Ce n’est pas tout : le choix est fait. Il faut que j’épouse