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tint mon oncle qui voulait s’échapper, et s’écria : « Ah ! Monsieur ? regardez-la donc ; je crois voir mademoiselle Dorothée, votre cousine germaine, quand son père l’a maudite pour vous avoir trop aimé. Pauvre créature ! » Et me soulevant avec l’aide de mon oncle, elle reprit : « Mais regardez-la donc ; voyez comme elle lui ressemble. Ah ! que les femmes de votre famille sont à plaindre, et que les hommes sont cruels !

M. de Saint-Albe n’entendit pas les dernières paroles : à peine m’avait-il placée sur un fauteuil qu’il s"était sauvé pour éviter une nouvelle scène.

Après un moment de silence, madame Blanchard, voyant mon abattement, me proposa de ren-