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prouvera pas d’obstacles. C’est le baron Léon d’Ablancourt qui se présente lui-même. — Il me semble, répondit mon oncle du ton le plus sérieux, que je m’étais expliqué assez clairement à ce sujet, Madame. Je suis fâché de vous répéter (mais c’est votre faute) que ma nièce est promise au fils de mon meilleur ami ; que ce mariage est arrêté depuis long-temps dans la famille, et que la mort seule de madame Desmousseaux en a retardé la célébration. J’estime infiniment M. d’Ablancourt ; je le crois un excellent parti, et il nous fait trop d’honneur ; mais rien ne peut me faire manquer à mes engagemens : ma nièce épousera mon filleul, et vivra heureuse avec un mari qui lui convient. — Mais, croyez-vous qu’il lui convienne, et