Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/246

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vous trouver ici ; on vient de me dire, en rentrant chez moi, que vous veniez d’arriver. — Oui, j’ai osé me présenter ici sous vos auspices. Enfin, ma tante, me voici près de cette chère Albertine ! — Eh bien ! Léon, êtes-vous content ? Albertine vous aime autant que vous le désirez. Oh ! elle me l’a confié, et ne peut plus s’en dédire. » Léon me regardant avec l’expression de la plus vive tendresse, s’écriait : « Ah ! ma chère Albertine ! ne vous alarmez pas. Soyez sincère, notre bonheur exige que vous vous expliquiez. — Fort bien, fort bien, reprit madame de Genissieux, vous vous aimez, mais il nous reste beaucoup à faire. M. de Saint-Albe est un diable d’homme difficile à manier, et je crois, qu’il est bien essentiel de concerter