Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/236

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sieux après son voyage de Paris.

Il fut arrêté entre nous que nous attendrions l’arrivée de Léon, et que madame de Genissieux, en annonçant son retour à M. de Saint-Albe, continuerait d’exprimer le désir qu’elle aurait eu de me voir la femme de son neveu le baron d’Ablancourt, préparation nécessaire à la demande qui devait lui être faite.

Tandis que je voyais, avec tant d’agitation, s’avancer l’arrêt de ma destinée, madame Duperay, tout occupée des intérêts de son frère, ne cessait de venir me voir pour me dire qu’elle attendait des nouvelles, ou qu’elle en avait reçu. Je l’écoutais avec résignation, et ne disputais plus ; il m’en coûtait trop de montrer tant de duplicité. Mon silence devait précéder notre rupture,