Page:Gay - Albertine de Saint-Albe, Tome I.djvu/232

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

chère Henriette ? — C’est ainsi que je l’entends ; mais j’étais bien aise de vous faire part de mon projet, et de vous demander si vous n voulez pas que je vous rappelle au souvenir de madame et de mademoiselle de Séligny. — Je n’aime guère cette femme, mais sa fille est intéressante et me témoignait beaucoup d’amitié aux eaux. Je vous prie de leur parler de moi. — Mon Dieu ! ma chère, que vous êtes indifférente quand vous voulez ! — Je vous le répète, Henriette, je n’aime pas cette femme. — Elle vous traitait à merveille vers la fin de notre séjour. — Fausseté toute pure. — Mais elle n’a montré de l’éloignement pour vous qu’à votre arrivée, ne vous connaissant pas encore. — Elle n’a été franche qu’alors. — Elle vous