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sensations. Je deviens romanesque, et c’est être encore romain, dit quelque part J. J. Rousseau. Dès que la chaleur nous laisse respirer, je commence mes courses avec Casimir, car ici il ne faut rien voir seul ; il faut trouver quelqu’un à qui l’on puisse sans cesse exprimer sa surprise et son admiration. Comment Horace a-t-il eu le courage de dire Nil admirari, dans un siècle comme le sien, et au milieu de Rome ; voilà ce qui me confond. Mais passons à ce qui mérite notre adoration, et qui méritait la sienne.

Les Italiennes, et surtout les Romaines, ont un genre de beauté que caractérise leur climat plein de vie… de grands yeux noirs, de beaux cheveux bruns, et les plus belles dents du monde. Il est vrai que ce