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nouvelle enchanta Henriette ; quant à moi, je ne pouvais fuir ma destinée, il était écrit que je serais la femme d’Adrien, et je venais d’apprendre que Léon était soupçonné d’inconstance ! Octavie était belle ! Quel espoir pouvais-je encore conserver ?

Comme madame Duperay jugeait nécessaire que je rencontrasse souvent Octavie pour m’habituer à l’idée de la regarder comme la femme de Léon, elle me proposa de faire une seconde visité à madame de Courcel. J’étais peu disposée à sortir. Cette lettre d’Adrien m’attristait, et je la priai de ne point m’obliger à l’accompagner.

Elle y consentit, et profita de l’occasion où elle était seule pour apprendre à ces dames l’arrivée pro-