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née à obéir, plutôt que de contrarier les volontés du plus redoutable des hommes.

Aussitôt que madame de Courcel eut parlé des deux étrangères, chacun voulut les voir, et on nous invita au bal qui devait se donner dans la semaine. Le deuil de madame Duperay était un obstacle suffisant pour refuser d’assister à une assemblée brillante. On va aux eaux en habit de deuil, mais il n’est pas nécessaire d’aller au bal pour recouvrer sa santé. Cette excellente logique n’eut point de succès, et Henriette fut obligée de se rendre aux sollicitations de toutes ces dames. On lui prouva qu’aux eaux la danse était de régime comme exercice salutaire ; que c’était un plaisir sans conséquence, une réunion de la