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Courcel. Leur abord nous prévint en leur faveur ; elles causaient à merveille, et nous firent de si aimables reproches sur le tort que nous leur avions fait en nous cachant jusqu’alors, que madame Duperay m’engagea après leur départ à leur rendre visite dès le lendemain.

Elles parurent flattées de notre empressement, et nous firent l’accueil le plus gracieux.

La jeune personne, aussitôt qu’elle nous entendit, sortit d’un cabinet, et vint s’asseoir près de moi ; elle était vive, affable, et paraissait avoir envie de causer. Sa mère qui n’était pas madame de Courcel, comme, je l’avais cru la veille, lui dit deux fois d’aller étudier, et la troisième fois elle ajouta : « Allez donc, ma fille, soyez raisonnable, je ne