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serait très à propos de m’éloigner de madame de Genissieux, elle avait demandé et obtenu la permission de m’emmener avec elle. C’était à mon insu qu’elle avait fait sa demande.

Ma surprise fut extrême quand mon oncle m’apprit que, sous peu de jours, j’accompagnerais madame Duperay aux eaux. Nous devions vivre dans le plus grand incognito et nos apprêts de voyage furent bientôt faits.

Depuis mon départ de Paris, je n’avais point quitté la campagne. Ce fut un grand plaisir pour moi de me trouver en quelque sorte libre près d’une amie qui me connaissait bien, et éloignée de tout ce qui m’importunait.

Aux eaux, les mœurs, les usages,