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cle un peu ébranlé par tant d’audace et de souplesse, se leva brusquement pour lui cacher son émotion. Il lui rendit sa tasse, et sortit en disant sans colère : « Laissez-moi, vous n’entendez rien à toutes ces affaires-là, vous autres femmes. J’ai besoin de prendre l’air, et je vais voir mes ouvriers. »

Madame Blanchard le suivit, sans avoir encore rien obtenu ; elle se félicita de ses premières démarches, et pleine d’espérances, retourna à ses occupations journalières, bien déterminée à reprendre le sujet de sa conversation dès que l’occasion s’en présenterait.

Madame de Genissieux, vive et dissipée, faisait souvent de petits voyages dans les châteaux des environs. Elle venait de partir pour