Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Madame Blanchard. Elle n’en a pas seulement la pensée. Tout ce qu’elle désire, c’est que vous n’abandonniez pas votre neveu.
Mon oncle. Je ne veux jamais le revoir.
« Mais, Monsieur, dit madame Blanchard en se mettant les mains sur les côtés, et élevant la voix, dites-moi, je vous prie, si vous avez perdu la mémoire ? Je n’ai rien oublié, moi. N’étiez-vous pas amoureux comme votre neveu quand on vous sépara de mademoiselle Dorothée, votre cousine germaine ? Vous vouliez vous tuer quand on la renferma dans un couvent ! M. Eugène a été plus adroit, il a épousé sa maîtresse ; la vôtre est morte religieuse et persécutée.
Mon oncle, d’un ton ému. Vous