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Blanchard, laissez-moi. — Ne faut-il pas que j’arrange votre chambre ? Cette cheminée est tout en désordre. » J’étais impatiente de me trouver seule, sa présence me mettait au supplice. « Mademoiselle, voici encore une robe qu’il faut serrer. — Ma chère madame Blanchard, je vous la donne. Emportez-la dans votre chambre et laissez-moi. » Elle me remercia, et se retira aussitôt.

Je restai long-temps dans une douce rêverie, mes yeux se remplissaient de larmes, et cependant je me trouvais heureuse !

Je cachai soigneusement mon secret, et je me rendis dans le salon où je reçus plusieurs amis de mon oncle qui venaient passer la journée avec nous.