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parliez de M. d’Ablancourt. — Ah ! oui : son valet-de-chambre disait qu’il était bien fâché que son maître fût venu à Saint-Marcel. — Pourquoi cela ? — Parce que M. le baron s’y plaisait trop, et que cela retardait le voyage d’Italie. — Eh bien ? — Eh bien ! il disait que M. le baron ne devait rester chez sa tante que huit jours au plus, et qu’il était sans doute amoureux de mademoiselle, puisqu’il ne songeait plus à partir. — Que dites-vous, madame Blanchard ? — C’est M. Julien qui disait ces folies-là : ne m’en voulez pas, Mademoiselle, je sais bien que vous n’aimez que M. Adrien, et que vous n’avez rien aperçu de tout cela : mais on aurait fini par en parler : vous n’avez pas l’expérience du monde comme moi. — Il suffit, madame