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aimable du monde, et qu’il espérait bien que nous le reverrions.

Ces messieurs ne tardèrent pas à paraître ; ils remercièrent M. de Saint-Albe de l’accueil qu’ils en avaient reçu, et le prièrent de leur conserver son amitié bienveillante. Se tournant vers moi, Léon me demanda mes commissions pour l’Italie. « Voulez-vous m’accorder la permission de vous rapporter de la musique céleste ? Je crois qu’un son de voix si doux rendra bien l’expression du chant italien. » Mon oncle et madame de Genissieux s’empressèrent d’accepter pour moi, et je consentis avec plaisir à recevoir un don qui me promettait son retour. Nous les accompagnâmes jusqu’à leur voiture, madame de Genissieux voulant voir partir son ne-