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Adrien vint me demander si l’intention de mon oncle n’était pas d’accompagner ceux des convives qui, demeurant fort loin, allaient nous quitter. Je le priai d’en parler lui-même, et mon oncle proposa la promenade ordinaire ; car le deuil de la famille Desmousseaux empêchait de songer à danser. Après avoir conduit sur la route la plupart de nos voisins, nous rentrâmes au château avec madame Duperay et son frère. Casimir, Léon et sa tante nous suivirent, et nous restâmes entre nous jusqu’à minuit, à la grande satisfaction de madame de Genissieux qui se croyait à Paris quand elle n’était pas endormie à neuf heures.