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de ma fête si désiré par Rose. Mon oncle, toujours plus content de ma soumission, avait fait une dépense considérable pour célébrer ce jour-là ; et sa joie, en parlant de mon mariage, me faisait un mal que je ne puis rendre. Il entra dès le matin dans ma chambre avec un énorme bouquet auquel était nouée une bourse remplie d’or. Il m’embrassa en disant : « Albertine, voilà un bouquet pour votre fête, et un à-compte sur le présent de noce. »

Touchée de ses bontés, je me précipitai dans ses bras, et lui témoignai ma reconnaissance et mon respect avec cet air embarrassé que j’avais toujours en sa présence. Il m’engagea à descendre, je le suivis avec empressement.

Il y avait déjà beaucoup de monde