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dont le tympan est orné de peintures murales ; — au xive siècle : Saint-Leu, situé entre la rue Saint-Denis et le boulevard Sébastopol, qui possède de belles verrières ; — au xve siècle : Saint-Gervais, derrière l’hôtel de ville, remarquable église de la belle période gothique, mais dont la façade est malheureusement décorée d’un portail grec du xviie siècle, Saint-Nicolas des Champs, bâti en 1420, dans la rue Saint-Martin, et dont le buffet d’orgue est remarquablement sculpté, Saint-Séverin, dans la rue de ce nom, qui possède de belles peintures murales modernes par Flandrin, Heim, Gérôme, etc., et Saint-Laurent, dont la façade vient d’être refaite pour la régularisation de la place de la Fidélité ; — au xvie siècle : Saint-Étienne du Mont, bâti sur la colline Sainte-Geneviève, et orné d’un magnifique jubé et d’une tour assez élégante, et Saint-Merri, dans la rue Saint-Martin, qui se rattache au gothique flamboyant, si voisin de la Renaissance ; — au xviie siècle : l’Assomption, rue Saint-Honoré, construite sur le modèle du Panthéon à Rome, Sainte-Elisabeth, rue du Temple, dont on cite les boiseries, Saint-Eustache, près les Halles centrales, édifice grec, à pleins cintres, distribué comme une église gothique et orné de statues, de fresques, de beaux vitraux, Saint-Jacques du Haut-Pas, rue Saint-Jacques, qui est de style dorique, Saint-Louis des Invalides, dont le magnifique dôme, dû à Mansart, recouvre le tombeau de Napoléon Ier, entouré de douze figures colossales par Pradier, l’église des Petits-Pères, sur la place de ce nom, décorée d’un portail ionique et corinthien, la Sorbonne, sur la place de ce nom, construite par Lemercier, et dont la façade est d’ordre corinthien et composite, Saint-Sulpice, sur la place de ce nom, achevé en 1749 par Servandoni, dont la façade ionique et dorique est encore inachevée, Saint-Roch, rue Saint-Honoré, avec portail dorique et corinthien et dont la nef est entourée de 18 chapelles latérales, le Val-de-Grâce, rue Saint-Jacques, bâti par Mansart et Lemercier, et recouvert par un dôme assez lourd, Saint-Paul, bâti par les jésuites sur la rue Saint-Antoine, et dont la façade présente trois ordres corinthiens superposés, et les deux églises calvinistes de l’Oratoire de la rue Saint-Honoré, assez lourde construction de Lemercier, et de la Visitation, rue Saint-Antoine, qui fut commencée par Mansart ; — au xviiie siècle : l’église Sainte-Geneviève, d’architecture gréco-romaine, commencée en 1764 par Soufflot, consacrée aux grands hommes par la Constituante, sous le nom de Panthéon, rouverte au culte catholique pendant ces dernières années, et couronnée d’un dôme haut de 83 mètres, puis la Madeleine, située sur le boulevard