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il est indispensable qu’on soit deux, je dis deux, animés d’une égale envie de se couper la gorge, et que les duels, où ce besoin n’est ressenti vivement que par un seul des adversaires, sont de beaucoup les plus nombreux. C’est ce qui eut lieu dans cette occasion : l’adversaire de M. X… refusa courageusement le combat. Ajoutons à sa décharge que cet adversaire se trouva être un pauvre vieux bas bleu, une vieille femme étourdie qui fourrait volontiers sa prose dans des endroits où l’on eût pu s’en passer.

À quoi tiennent donc les théories contre le duel, puisque le plus petit mouvement du sang peut les mettre à néant dans les cerveaux les mieux organisés ?

p.-j. stahl.


PARIS D’HIER